Choisir ses combats est une des clés pour diminuer sa charge mentale et réduire son stress.
Mais ce n'est pas toujours facile et je suis là pour vous apprendre à savoir dire non plus souvent et de la bonne façon.
Dans la vie, il y aura toujours plus de choses à faire que de temps disponible...
La quantité de travail, la quantité d'opportunités, la quantité d'envies seront toujours supérieur à votre capacité de réalisation.
La différence entre une personne efficace et une personne qui ne l'est pas, c'est en réalité sa capacité à prioriser et à différencier ce qui est important de ce qui ne l'est pas.
Malgré toutes les techniques que vous pourrez mettre en place pour augmenter votre productivité, si vous ne savez pas faire des choix et dépenser votre temps disponible à bon escient, vous serez toujours débordé(e).
Parce que votre temps disponible est limité, lorsque vous acceptez de faire quelque chose, vous refusez forcément d'en faire une autre.
Vous ne pouvez pas tout faire donc vous ne pouvez pas dire oui à une activité sans implicitement dire non à une autre.
C'est ce que j'appelle le "non" caché.
Il est donc primordial de réfléchir à 2 fois avant d'accorder votre oui et de penser avant à tout ce à quoi vous rennoncez en acceptant.
Une des raisons principales pour lesquelles vous n'arrivez pas à dire non, c'est que vous avez peur de vexer la personne, de la blesser et de baisser dans son estime.
Laissez-moi vous montrer les choses différement.
Lorsque vous dites oui à une personne à contre-coeur ou en sachant pertinement que vous n'aurez pas le temps de le faire correctement, vous prenez le risque de la décevoir.
En effet, par manque de motivation ou de temps, vous allez peut-être bâcler le résultat, qui ne sera donc pas à la hauteur de l'attendu de votre interlocuteur.
Si vous acceptez une sollicitation uniquement quand vous savez que vous pourrez prendre du temps et de l'énergie pour la faire et que vous dites non dans le cas contraire, vous allez être beaucoup plus respecté(e).
Vous allez être perçu(e) comme beaucoup plus fiable que si vous dites oui tout le temps, sans jamais tenir vos engagements.
Cela montera aussi que vous maîtrisez votre quotidien et que vous ne faites pas que subir, ce qui sera d'autant plus rassurant pour votre entourage professionnel ou personnel.
Une première étape pour vous aider à savoir dire non est de répondre, par défaut, "je vais réfléchir" au lieu d'un oui franc et irrévocable.
(Même si un "Oui" peut ensuite être transformé en "Non", mais c'est plus compliqué).
Cela vous permet de prendre le temps de réellement réfléchir à votre réponse selon plusieurs critères (sens, capacité à faire, etc) et de préparer votre explication en cas de refus (cf partie "justifier votre non").
En dehors du temps et de l'énergie, pour savoir si vous devez accepter ou non une sollicitation, il est important de vous poser des questions comme :
Comme expliqué dans mon article sur les objectifs, ils servent, entre autres, à faire des choix et à prendre des décisions quant aux tâches auxquelles on souhaite consacrer son temps.
Si la tâche à réaliser ne sert pas du tout vos objectifs, il est important de savoir dire non pour décliner la proposition.
Parce que dire non sans raison pourrait en effet tendre un peu vos relations, il est important que votre "non" soit justifié.
Et ça tombe bien car en vous posant les questions ci-dessus, vous avez déjà les arguments pour expliquer votre refus.
Une autre astuce qui peut vous aider de faire passer ce "non" est de proposer une solution alternative :
Quand la demande vient du big boss, comment refuser ? "Impossible", me direz-vous...
Eh bien, pas vraiment !
La première chose est, bien sûr, d'expliquer le contexte et pourquoi en l'état il n'est pas possible pour vous de répondre favorablement, comme indiqué ci dessus.
Ensuite, vous n'allez évidement pas vous arrêter là et dire "non", point.
Vous allez proposer une solution de contournement mais un peu différente des précédentes.
Cela peut être de décaler la deadline, de déléguer d'autres tâches à un collègue pour vous libérer du temps (dans les règles de l'art de la délégation bien sûr), de déprioriser une autre demande pour réaliser la nouvelle avant, etc.
Pour ce faire, il faut bien sûr connaître son reste à faire et le temps nécessaire à sa réalisation.
Pour encore plus d'astuces, je vous donne rendez-vous sur mon article : Gagner en temps et en sérénité au quotidien.
Et vous, avez-vous du mal à dire non ? Quelle(s) astuce(s) avez-vous envie de mettre en place pour apprendre à savoir dire non ?
Dites-moi tout en commentaires !
Pour aller plus loin